CODE IS LAW – Exposition collective
Du 9 janvier au 28 février 2021
Jacques ANDRÉ, Antoine BERTIN, Laura COLMENARES GUERRA, François DE CONINCK & Damien DE LEPELEIRE, Natalia DE MELLO, Jonathan SCHATZ, Alex VERHAEST, Eric VERNHES, Claire WILLIAMS
« CODE IS LAW » s’inspire d’enjeux exposés dans un article qui a fait manifeste signé de Lawrence Lessig, Professeur de droit à la Harvard Lax School et Fondateur du Center for Internet ans Society, relatif entre autres aux ressorts du code, à la neutralité du net et à la question éminement contemporaine de régulation du cyberspace.
L’exposition agrège des artistes belges et internationaux ancré.e.s à Bruxelles et en Wallonie. La proposition curatoriale développée s’axe autour d’une approche interdisciplinaire de la pratique du code informatique dans l’art contemporain.
Extrait de la note de commissariat:
« Dans nos sociétés interconnectées dont toutes les dimensions semblent désormais organisées par la rationalité informatique, CODE IS LAW nous invite à faire un pas de côté en traversant un archipel d’œuvres qui illustrent le potentiel esthétique, la portée poétique de la programmation dans l’art, mais également sa dimension politique, qu’il s’agisse des promesses d’une vision positiviste de la technologie, d’un rêve de développement symbiotique avec notre milieu, ou qu’il soit question du pillage consenti de nos données personnelles, de celui des ressources naturelles ou des périls que l’omniprésence des algorithmes fait peser sur nos capacités cognitives, nos vies privées et nos libertés. » Carine Le Malet & Jean-Luc Soret Commissaires de l’exposition.
L’Anti Héro ou l’éthos de la Constellation « Wooshing »
Du 15 au 29 janvier 2021
Créée en 1998 à Bruxelles, Wooshing Machine est un lieu d’inventions où s’agencent des territoires de création multiples. Composée d’un collectif d’artistes réuni autour du chorégraphe Mauro Paccagnella, Wooshing Machine s’appréhende là où s’esquissent les interstices ; à cet endroit précis où peuvent s’entrecroiser et dialoguer des réalités artistiques diverses et hétérogènes. Laboratoire d’expérimentation à la fois scénique et plastique, empruntant au théâtre, aux arts visuels et à la création musicale, le travail de la compagnie réinvente une grammaire chorégraphique et théâtrale au sein de laquelle la danse et le geste dansé s’inscrivent dans une pratique hybride et audacieuse.
Wooshing Machine se présente comme un espace de recherche où chaque corps, chaque individu, dans son expression singulière devient partie intégrante d’un vocabulaire polymorphe qui explore de nouvelles cartographies formelles.
Le corps, la mémoire et l’identité se déclinent toujours dans des dimensions foisonnantes qui dépassent toutes normes et catégories et se conjuguent au-delà de toute détermination préétablie. Ces œuvres, performances, installations, courts-métrages ou spectacles se jouent de toute hiérarchie de signes pour s’inscrire dans une rencontre immédiate avec le public.
Danseur et chorégraphe, personnage vibrant et atypique, Mauro Paccagnella est à l’origine de cette généalogie multiple que propose de partager la Compagnie Wooshing Machine. Porteur d’une utopie où les arts seraient amenés à se redéfinir en une synthèse joyeuse et généreuse, il est ce point de jonction où se rencontrent, le temps et l’espace d’une création, l’ineffable et le banal, l’invraisemblable et l’ordinaire.